2020, le bilan

glencoe

Nous y voilà presque, à la fin de cette année si étrange et si particulièrement mouvementée. Je ne reviendrai pas sur les évènements qui nous ont tous affectés, je pense qu’on en a déjà bien assez parlé, et ça continue. Centrons-nous sur l’écriture et ce qui s’est passé en 2020 de ce côté.

Côté écriture :
2020 a été marquée par la rédaction de deux romans très spéciaux.
Le premier, Éphémère, a été rédigé en grande partie pendant le NaNoWriMo 2019 et s’il a été terminé en janvier, il a occupé toute mon année, comme un projet en veille, une action en toile de fond. J’ai encore un rapport compliqué à ce roman, à la fois d’amour et de haine. J’ai eu du mal à identifier pourquoi ces sentiments très forts m’agitaient, je commence tout juste à comprendre et ça me donne des pistes sur lesquelles travailler. Et surtout, l’illustratrice missionnée pour en faire la couverture l’a terminée ce mois-ci. Autant vous dire que ça a remué pas mal de choses, elle est magnifique, et j’ai très très hâte de la montrer

Le second, Ceux qui restent, a été écrit pendant notre NaNoEnRetard avec ma copine Rozenn, entre août et septembre. Celui-ci est d’autant plus spécial, car je l’ai écrit en plein burn-out. Je ne m’attarde sur ce point que pour dire que ce roman a été une vraie thérapie. J’ai pu y glisser toutes mes réflexions du moment, mon anxiété brutale, mes doutes, et si au départ je l’ai trouvé très moyen, la relecture m’a fait changer d’avis. Autant dire que j’ai hâte de pouvoir le corriger, le peaufiner, et le partager celui-ci! On me dit d’ailleurs dans l’oreillette que la couverture sera commencée début 2021.

Cette année, j’ai également écrit pas moins d’une vingtaine de nouvelles, en grande partie pour mon grand projet Ambre. Je le disais l’an dernier, c’est un texte-fleuve, que j’alimente régulièrement. Certaines autres ont été mises en ligne : Sun, L’Horlogère, 9h36, Errance. J’ai entamé aussi Post-Mortem, sur lequel je ne m’étale pas trop encore.

Le dernier projet, mais non des moindres, c’est la sortie de Miroirs, qui a été mon unique publication de l’année. C’était la première fois que Rozenn et moi écrivions ensemble, j’ai adoré cette expérience, et j’ai adoré le fait de le publier. Je retiens que les dix exemplaires papiers ont été vendus en quelques minutes à peine, c’est incroyable, et je remercie encore toutes les personnes qui les ont achetés. Je remercie aussi encore Anne-Sophie Hennicker, qui en a réalisé la sublime couverture. Je rappelle que la nouvelle est également disponible sur nos deux sites, ainsi que sur nos comptes Wattpad.

Un aperçu de ce qui a été écrit cette année : Miroirs, Keiss, Durness, Éphémère et Ceux qui Restent

En vrac, j’ai aussi :

Une maison-lanterne vendue sur Rue de Minuit
  • Désactivé les commentaires sur ce site. C’est une idée qui me travaille depuis un moment, que j’ai mis du temps à concrétiser, mais ça y est.
  • Annulé mon second voyage en Écosse, je guette le moment où je vais pouvoir y retourner.
  • Relu les romans des copines (et suis encore en train de le faire), je croise les doigts très fort pour que vous puissiez les lire aussi un jour car certains sont de vraies pépites.
  • Surmonté ma timidité pour interagir davantage sur les réseaux avec d’autres auteur·ices. Y a encore du taff, on va pas se mentir, mais c’est un bon début.
  • Appris. Sur beaucoup de choses. Je m’installe dans la trentaine, mes perspectives changent, je me connais un peu mieux.
  • Revu ma chanteuse préférée en concert entre deux confinements


En 2021 :

S’il y a quelque chose à retenir de cette année, c’est que rien n’est jamais acquis. L’écriture, d’autant plus, est un exercice difficile qui demande beaucoup d’énergie mais heureusement, je ne manque jamais de projets. Parmi eux, j’aimerais en concrétiser au moins deux, dont je ne vais pas parler tout de suite. Le premier est de l’ordre de l’écriture, l’autre… aussi mais pas que (ça n’aide pas, je sais).
Je vais aussi me consacrer aux publications prévues cette année : corrections, relectures, recherche de prestataires, à-côtés. J’aimerais, si j’ai le temps, documenter le processus de sortie d’un livre et je vais tâcher de m’en occuper. Je ne sais pas encore si les deux seront mis en vente mais l’objectif, comme chaque année, c’est de sortir au moins un livre.

Un extrait hyper joyeux pour finir l’année ?

Le plus dur, en vérité, ce n’est pas de vivre la fin du monde. C’est tout ce qu’il y a après. Garder son humanité, s’efforcer de rester soi… ce sont des leurres. On ne sera plus jamais les mêmes. On devient ceux qui restent. Ceux qui culpabilisent d’avoir survécu quand le reste du monde s’est éteint. On est censés faire quoi, après ? Reconstruire ? Repeupler ?
Conneries.
Après, on est censés avoir mal à en crever. C’est tout.

 

Je vous souhaite à toutes et tous de passer d’excellentes fêtes de fin d’année !