#NaNoUpdate : ça continue !

introephemere

(on est d’accord, elle est totalement canon cette illu d’Anne-Sophie Hennicker, non ?)

Vendredi 29 novembre 2019, it’s the final countdown du #NaNoWriMo2019 ! (la chanson dans la tête, c’est cadeau).
Pour ma part, je l’ai terminé en avance et j’en suis bien heureuse, puisque je sors d’une période de disette question écriture. Trop de fatigue cumulée, migraines à répétition, corps qui dysfonctionne, bref, un beau combo. Le point positif c’est que malgré cela, mes personnages ne m’ont pas quittée.

Actuellement 55 828 mots et 90 chapitres au compteur, donc. Ne nous affolons pas, mes chapitres sont très courts (environ une page et demie à deux pages), c’est d’ailleurs ce qui fonctionne le mieux pour ce roman, qui avait besoin d’une écriture plus… immédiate. Difficile de la décrire autrement, disons que le point de vue d’une personne atteinte d’Alzheimer nécessite de fonctionner différemment de d’habitude.
Et pour fêter la fin du NaNoWriMo, l’illustratrice Anne-Sophie Hennicker a eu la gentillesse de réaliser un fantastique dessin sur l’une de mes scènes préférées du roman (scène qu’elle a donc eu l’occasion de lire en avant-première, soit-dit en passant, et qu’elle a aimé, alors je suis contente). Qui dit romance dit parfois premier baiser et ça tombe bien, parce que celui-ci fait partie des rares qui y figurent dans cette histoire. Pourquoi rare ? Il faudra le découvrir en le lisant.

Pour la peine, en voici un extrait, assortie de l’illustration sur laquelle ce titre va plutôt bien, je trouve. Encore mille mercis à Anne-Sophie pour son magnifique travail ! Une autre illustration, sur un autre texte, sera dévoilée dans quelques temps.

Je prends délicatement son visage entre mes mains, caresse sa joue. Puis, avec toute la tendresse possible, je pose mes lèvres sur les siennes.
Elle répond à mon baiser, d’abord avec hésitation, puis d’une façon plus assurée. Pose la main sur ma joue.
M’électrise.
Feu d’artifice dans ma poitrine, des fourmillements parcourent mon corps.
Elle a un goût de pluie. Son souffle s’accélère, se cale sur ma propre respiration. Quand nos bouches s’éloignent l’une de l’autre, j’ai l’impression qu’on vient de m’arracher la moitié de moi-même.
Elle pose son front contre le mien, j’avance ma main.
Nos doigts s’entremêlent.