#NaNoUpdate : une nouvelle illu & des vacances

introephemereb

(il existe des gens talentueux dans ce monde. Anne-Sophie Hennicker en fait partie)

Nous sommes le vendredi 20 décembre 2019, soit officiellement 11 jours avant la fin de l’année.
Et je n’ai toujours pas fini mon projet NaNoWriMo.
En soi, je suis plutôt mitigée sur mon avancée/pas avancée. Je suis contente d’avoir tenu le coup pendant le NaNo mais frustrée de ne pas avoir encore terminé ce roman qui commence à me sortir par les yeux. Bon, non, en vrai je l’aime beaucoup mais ça va faire deux mois que je m’arrache les cheveux dessus et j’ai très très hâte d’en arriver au bout.
Mon objectif de l’avoir fini pour le 31 décembre tient toujours, et j’y crois très fort , d’autant plus que je suis en VACANCES 😀 On s’y met, on y va, on est prêts, on va le défoncer cet objectif !

Et en attendant, Anne-Sophie Hennicker *cœur cœur* s’est complètement surpassée en réalisant une illustration d’Éphémère tout en douceur et en finesse. Pour cette seconde fois, je lui ai demandé de mettre en image l’une de mes scènes préférées du roman, qui est aussi accessoirement l’une des plus tristes. On ne se refait pas. Je me demande d’ailleurs si je ne vais pas les imprimer en format carte postale, histoire de les joindre aux commandes, le temps venu.
Vous trouverez une version plus grande en cliquant sur l’image ci-dessous, ainsi que l’extrait qui l’accompagne (on est d’accord que jamais deux sans trois, n’est-ce pas ?)

— Attends, il faut que je fasse comme toi, avec des pleins et des déliés.
— T’es bête.
— Eeh te moque pas !
Je le regarde se concentrer, froncer les sourcils, tracer les lettres avec application.
On dirait un écolier apprenant à écrire. Ses lèvres bougent, comme s’il s’encourageait. Puis, alors qu’il trace la dernière parenthèse, il se redresse et brandit le cahier.
— Tadaaaa ! Alors ? T’en dis quoi ? Pas mal hein ?
Je regarde la page qu’il vient d’encrer, puis son visage. Il paraît si fier de lui, ses traits se sont illuminés.
Mais moi, derrière son sourire, je vois l’inquiétude silencieuse et les sacrifices qu’il fait, chaque jour, pour rester à mes côtés.
— Je t’aime, Matt.
— Ah ben si j’avais su, j’aurais fait des pleins et des déliés plus souvent.
Il rit, fait mine de ne pas entendre mon indignation.
Il regarde une nouvelle fois son travail, s’étire, se tourne vers moi.
Pose sa main sur ma joue et la caresse avec tendresse.
— Ça te va ?
J’acquiesce. Je n’aurais jamais pu trouver mieux que lui.