Tirages limités, quelques explications

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Pourquoi fais-tu des tirages limités ?
Devant la recrudescence de cette question, un petit article explicatif.

Il y a trois raisons principales à ce choix éditorial :

  • L’avance financière
  • Le stockage
  • La collection

L’avance financière

J’ai choisi de ne pas passer par l’impression à la demande. Si c’est une méthode que j’approuve et que j’ai utilisée pendant quelques années, elle ne me convient plus aujourd’hui.
Les frais de port sont souvent considérables (déjà que ceux de la Poste sont élevés…) et la qualité d’impression, bien que très correcte, reste limitée. Avec l’impression à la demande, je n’aurais par exemple pas pu choisir un pelliculage mat pour la couverture ou insérer des pages noires, comme ça a été le cas pour Sous la Cendre.
Je suis très exigeante quant à la qualité de mes ouvrages. Ils sont certes plus chers, mais au moins ils me conviennent et je peux laisser libre cours à mon imagination.
Le principal problème de cette méthode, c’est qu’il faut calculer le nombre d’exemplaires susceptibles d’être vendus et surtout… Les financer intégralement. Comme je le disais, un imprimeur professionnel coûte cher, surtout pour de petits tirages, et je ne suis malheureusement pas Crésus. Je fais donc toujours en fonction de ma trésorerie et de mes précédentes ventes (les bénéfices de Sur le Bitume ont été réinvestis pour l’impression de Sous la Cendre, par exemple).

Le stockage

Une fois les exemplaires financés et commandés, se pose la question du stockage. Je ne peux pas me permettre de commander des centaines d’exemplaires, je me contente donc d’une cinquantaine en général, grand grand maximum. Sauf que ces 50 exemplaires, il faut bien les ranger quelque part en attendant de les vendre… et mine de rien, ça prend de la place !
Mes murs n’étant pas extensibles non plus, les tirages limités sont le seul moyen pour moi de pouvoir contrôler mes stocks. À titre d’exemple, pour Sur le Bitume, il me reste encore une dizaine d’exemplaires, alors qu’il est sorti l’année dernière. À cela s’ajoutent les 30 exemplaires de Sous la Cendre et… les prochains tirages – plus importants – à venir…

 La collection

Je l’expliquais sur la page de mon label éditorial, mes ouvrages sont divisés en quatre collections. Les dernières parutions mises en vente sur ma boutique sont éditées dans la collection Microcosme, qui regroupe toutes mes nouvelles.
Pas mal de chiffres le montrent, les nouvelles sont techniquement ce qui se vend le moins bien. Par conséquent, il a été décidé, uniquement dans le cadre de cette collection, de limiter les tirages.
Écrire des textes courts, cela me permet de me faire la main sur la mise en page, tester plusieurs types d’impression, commencer à parler de ma boutique… Disons que c’est donc un mal pour un bien !
Les autres collections : Éclats de rêves, Racines et Miroirs, quant à elles, ne seront pas a priori impactées par cette contrainte, car j’aurai davantage de trésorerie et… ils seront surtout différents.
Et puis bon, ça fait un petit quelque chose d’avoir un exemplaire limité entre les mains, non ? 🙂

Et après

Si vous n’avez pas réussi à vous procurer un exemplaire de la collection Microcosme, pas de panique !
Ces nouvelles sont disponibles après leur publication sur mon profil Wattpad.
Pour le cas particulier de Sur le Bitume et Sous la Cendre (ainsi que le texte bonus Tant que nous sommes vivants), il se pourrait également que quelque chose se trame en coulisses dans les prochaines semaines… Restez donc attentifs aux publications à la fois ici mais surtout sur la page facebook du site 😉