#NaNoUpdate : clap de fin !

introfinephemere

Nous y voilà.
Avec quelques jours de retard sur mon objectif personnel, je peux enfin annoncer que le premier jet d’Éphémère est officiellement terminé.

63 jours.
84 000 mots tout pile — 480 765 signes (espaces compris)
289 pages Word.
5 caméos.
Des tonnes de neurones grillés.

Et pour se faire plaisir, le top 3 de ma playlist (= ce que j’ai le plus écouté) :
Only the Winds, Ólafur Arnalds
Me Voy, Ibeyi (Live on KEXP)
Anxiété, Pomme

Je suis à la fois heureuse et mitigée. Heureuse parce que ça y est, ENFIN, je suis venue à bout de ce projet que je traîne depuis des années et bon sang, ce que ça fait du bien ! Mitigée parce qu’il est loin de ce que je souhaitais, encore. Mais ça, ce sera à revoir dans l’étape de la correction.
Toujours est-il que ce roman, je l’ai écrit avec mes tripes, ma colère, mon ego froissé et mes émotions contradictoires (bon, ok, avec les mains aussi). Il est truffé de références à mon multivers et reprend bon nombre d’anecdotes réelles mélangées à la fiction. Il fait partie à ce jour de l’un des plus personnels que j’ai pu sortir de ma tête mais surtout, il m’a dévoilé un grand pan de mon multivers qui m’était encore inconnu. Je ne peux pas en dire plus ici, ce serait en spoiler le contenu, mais sachez que j’ai halluciné quelques fois en me rendant compte combien ma fiction rejoignait la réalité. Et je trouve ça très cool.

Et maintenant ?

Alors déjà, je me repose un peu, parce que je n’en peux plus. Écrire un roman aussi personnel sur une si courte période m’a siphonné pas mal d’énergie et je vais profiter de mes derniers jours de vacances pour récupérer (et lire et terminer des séries).
Pas trop longtemps, cependant, car il va être l’heure pour moi de repartir bientôt en Écosse avec ma fanfiction Ambre, qui paraîtra prochainement. La deadline au 31 décembre n’était pas innocente puisque comme je le disais dans mon bilan 2019, je ne serai pas livrée à moi-même pour bosser sur ce projet. J’ai très très hâte de m’y replonger, surtout que pas mal d’idées parasites sont venues pendant la rédaction d’Éphémère *soupir*. Je prépare également un article sur mon voyage dans les Highlands, histoire de présenter cette fic comme il se doit et tenter de mettre des mots sur ce qui a changé chez moi, là-bas.
Je commence d’ores et déjà, enfin, à réfléchir sur la couverture. J’ai quelques idées, j’ai le contact de l’illustratrice, il ne manque plus qu’à peaufiner un peu tout ça. J’ai encore le temps, le roman va se reposer lui aussi pendant quelques mois, afin que je puisse le reprendre d’un œil neuf sitôt Ambre terminée. Je vous tiendrai bien sûr au courant au fur et à mesure !

Une dernière citation ?
Toutes mes excuses les plus profondes envers celleux qui ont été frustré·e·s par les extraits postés sur les réseaux. Je le confesse, c’était si difficile d’écrire ce bouquin que j’avais besoin d’extérioriser au maximum. Promis, ça ne sera pas le cas pour les suivants ! 😉

— Quel jour on est ?
— Mercredi, Alouette. Tu devrais manger, avant que ce ne soit trop froid.
Oui, il a raison.
Je plonge ma fourchette dans le fromage fondu avec délice. Fais mine de ne pas voir son sourire triste.
Il existera des moyens de m’enchaîner à lui.